
Les premières études de référence sur la psychothérapie assistée par psychédéliques ont démontré des taux de réponse remarquables au traitement des troubles mentaux, et pourtant, il existe très peu d’établissements dans lesquels les Canadiens peuvent se faire soigner.

LA MÉDECINE PSYCHÉDÉLIQUE
La meilleure étude la plus récente relative aux substances aux effets psychédéliques révèle le rôle important de celles-ci dans la diminution de la conscience de soi et dans le décryptage des mécanismes de défense psychologiques profonds. La psychothérapie assistée par psychédéliques permet aux patients de mieux comprendre et d’explorer des souvenirs douloureux ou traumatisants d’une manière que leurs cerveaux ne leur permettraient pas autrement.

REDÉFINIR VOTRE MÉCANISME DE COMPRÉHENSION
Associées à une bonne préparation, à de la psychothérapie et à des pratiques d’intégration appropriées, les substances psychédéliques représentent un outil puissant qui nous guérit de nos traumatismes passés et améliore considérablement notre santé mentale.
Les substances psychédéliques modifient notre façon d’interpréter les stimuli psychogéniques internes. Les changements dans l’activité des neurotransmetteurs permettent de réguler la conscience de soi et de réduire considérablement le nombre de pensées négatives. De nouvelles synapses se forment dans votre cerveau, causant soudainement une neuroplasticité, qui vous permet de rompre avec les vieilles habitudes d’acquérir des connaissances dans le but d’améliorer votre vie.
À l’ère du traitement assisté par psychédéliques, la psychothérapie est un outil puissant qui aide de nombreuses personnes à revoir la façon dont leur cerveau interprète les stimuli internes, à rompre avec les pensées négatives récurrentes et leur offre une nouvelle façon de comprendre les mécanismes internes et parfois inconscients de leur cerveau.

Sous l’effet des substances psychédéliques, la psychothérapie est un outil puissant qui aide de nombreuses personnes à revoir la façon dont leur cerveau interprète les stimuli internes, à rompre avec les pensées négatives récurrentes et leur offre une nouvelle façon de comprendre les mécanismes internes et parfois inconscients de leur cerveau.
LA KÉTAMINE
Utilisée à l’origine comme anesthésique dissociatif, la kétamine s’est récemment avérée être un antidépresseur très efficace. Au lieu d’agir sur les monoamines comme la plupart des antidépresseurs (sérotonine, dopamine, norépinéphrine), la kétamine
agit sur les récepteurs NMDA de glutamate, qui est le neurotransmetteur le plus courant dans le cerveau. Quelques minutes après son administration, la kétamine améliore la circulation dans les circuits fonctionnels du cerveau, ce qui produit immédiatement un effet antidépresseur. Dans les heures, voire les jours qui suivent son administration, la kétamine réduit la formation de synapses et augmente les connexions
neuronales à travers le développement des épines dendritiques. La kétamine induit en particulier le développement des neurones et entraîne la formation de connexions neuronales qui ont été endommagées par le stress chronique. Grâce à ces mécanismes, la kétamine provoque une neuroplasticité exceptionnelle qui entraîne des changements considérables dans le fonctionnement et la structure de votre cerveau. Ces changements se sont avérés particulièrement efficaces dans le traitement des personnes souffrant de dépression et de troubles anxieux résistants au traitement et dans le traitement des personnes souffrant de TSPT.

LA PSILOCYBINE
La psilocybine traite les problèmes psychologiques profonds grâce à quelques expériences intenses et transformatrices. La psilocybine est un composé psychédélique classique qui agit sur les récepteurs 5HT-2A de sérotonine. Les études montrent que la psilocybine régule l’activité de certaines parties du cerveau, connues sous le nom de
a réseau du mode par défaut, qui sont responsables de fonctions telles que penser à soi-même, revoir son passé et imaginer son avenir. Pendant la séance de traitement à la psilocybine, les patients baignent dans un état de conscience inhabituel qui conduit à une conscience profonde et moins perceptible d’eux-mêmes, parfois appelé mort de l’ego. Cet état paralyse les mécanismes

de défense psychologiques internes et permet d’explorer des souvenirs qui, autrement, seraient trop douloureux à analyser. Au lieu d’endormir les patients face aux réactions désagréables et contre-productives de leur cerveau, la psilocybine nous aide à explorer nos problèmes intérieurs, à regarder au plus profond de notre psyché et à redéfinir notre mode de pensée afin de permettre des changements durables et significatifs. La psilocybine s’est avérée efficace dans le traitement d’un grand nombre d’affections, notamment la dépression, la dépression résistante, les troubles liés à la consommation de stupéfiants et l’anxiété en fin de vie.
LA MDMA
MDMA acts through indirectly increasing levels of serotonin, dopamine, norepinephrine and oxytocin, the hormone of love. After taking MDMA people feel a sense of euphoria, well being, extraversion, and social closeness to others. The most compelling evidence for the therapeutic use of MDMA is for the treatment of post traumatic stress disorder (PTSD).

The brains of people with PTSD show increased activity in the anatomic region responsible for fear (the amygdala) and decreased connections between the amygdala and the brain’s long term
memory center (the hippocampus). This means that people with PTSD are unable to move fearful and traumatic events into long term storage where they can be processed. Fortunately, MDMA changes the functioning of the brain in the exact opposite way as PTSD. MDMA decreases fear responses in the amygdala and increases connections between the amygdala and hippocampus, allowing people to process fearful events, and move traumatic memories from the forefront of their mind into long term memories where they can be effectively processed. Phase 3 trials are currently underway to support the strong existing evidence for the efficacy of MDMA assisted psychotherapy for the treatment of PTSD.

ARTICLE 56 (1) EXEMPTIONS